La Fantasy et moi


La Fantasy n’est pas mon genre de prédilection pourtant je persiste à en lire. Pourquoi ? Parce que je trouve dommage de passer à côté d’un bon livre par a priori. Les surprises les plus inattendues sont toujours les meilleures. J’ai ainsi dans ma pal d’été plusieurs romans qui peuvent se classer dans cette catégorie, même s’ils ne représentent pas la majorité.


Pourquoi ce désamour de la Fantasy ? Sans doute pour les mêmes raisons qui me tiennent éloignée des films américains : j’en ai trop vu, trop lu et je les trouve maintenant trop prévisibles. Il faut avouer que j’ai été, à une époque, une grosse consommatrice et le pseudo que j’utilise sur les forums ou ffnet en est un témoignage.

 

Ces dernières années quelques titres ont su me séduire, m’étonner. C’est le cas des Derniers Parfaits de Paul Béorn. Toutefois, l’action de ce roman se déroule dans une version altérée de notre univers, c’est une sorte d’uchronie où la fantaisie s’est invitée pour reconfigurer la donne. Cette réécriture de l’histoire qui sert de décors à l’intrigue de Paul Béorn m’a sans doute plus charmée que la quête de ses héros plus classique dans son traitement. De même, après deux ans, sa petite magie me reste en mémoire comme une saveur toute particulière qu’on ne veut pas oublier.

 

Les autres titres sont dans l’ensemble plus uchroniques ou plus Urban Fantasy, comme le Balard de Kossigan de Fabien Cerutti qui m’a complètement emballé et que j’ai chroniqué ou les Outrepasseurs de Cindy Van Wilder, dont j’ai dévoré le tome 1 bien qu’il soit un peu trop jeunesse à mon goût.

 

La Dernière Lame d’Estelle Faye s’inscrit, lui, en pure Fantasy. Apocalyptique, sombre et violent, il n’entre vraiment pas dans le type de littérature que j’affectionne, pourtant la plume sûre, efficace et dénuée de pathos d’Estelle m’a permis d’apprécier cette histoire plutôt désespérante.

 

Cependant, je dois bien avouer que la majorité des romans de Fantasy me tombent des mains. Je suis dyslexique et quand certains lisent un poche en deux heures, il m’en faut généralement huit. Du coup, je suis plus difficile et abandonne plus facilement ma lecture en cours quand la rencontre ne se produit pas. C’est une des raisons pour lesquelles vous ne lirez jamais de chroniques négatives sur mon blog : si je termine un livre, c’est qu’il m’a plu.


Autant vous dire que je lis rarement de longue série... mais alors très rarement !


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Commentaires: 1
  • #1

    Escrocgriffe (vendredi, 07 août 2015 12:32)

    Article intéressant, j’ai aussi l’impression (mais c’est peut-être subjectif ?), qu’il y a une telle concurrence au niveau qualitatif, que ce n’est pas évident pour les auteurs fantasy de se démarquer, surtout avec cette mode de la dark fantasy initiée par ce bon vieux George :)